MARIUS, Marcel PAGNOL
"Quand on fera danser les couillons, tu ne seras pas à l'orchestre" !! Non, ce n'est pas du Audiard ; non, ce n'est pas extrait des Tontons flingueurs, c'est du Pagnol ! C'est cette citation sur le blog de ma copine Couette évoquant sa lecture de Marius qui m'a donné une furieuse envie de relire cette pièce. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Quel régal ! Comme le dit très justement Couette, on s'immerge tellement facilement dans le monde de Pagnol qu'au bout de quelques pages seulement, on lit avec l'accent de Marseille, on entend la Criée sur le Vieux Port et on est aussi envahi par cette flemme légendaire qui semble paralyser la ville : comme le dit Marius " A Marseille, il n'y a rien d'aussi pénible que le travail." !
A chaque page, il y a de quoi réjouir le lecteur - les répliques des personnages ("Celui-là ne passait jamais au soleil parce que ça le fatiguait de traîner son ombre." !), leur côté pittoresque, l'émotion qui émane de ce Marius tiraillé entre deux désirs : celui de se marier à la belle Fanny et celui de prendre le large - et la dernière page arrivée on a hâte de retrouver les personnages de cette trilogie marseillaise.
Ce livre est donc ma première participation au challenge Pagnol qu'a lancé Couette sur son blog. Je la remercie encore pour m'avoir donné l'occasion de me replonger dans des lectures qui remontent à mon enfance, c'est un voyage bien agréable.