CE QUE JE SAIS DE VERA CANDIDA, Véronique Ovaldé

A la veille de la rentrée littéraire, je vous parle aujourd'hui d'un livre qui a largement été commenté pour la rentrée littéraire 2009 ! Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé a même reçu le prix Renaudot des lycéens. Je l'avais réservé depuis quelques mois à la médiathèque, mais je n'étais pas la seule !!! je fus patiente et bien m'en a pris car j'ai vraiment apprécié cette lecture et pouvoir la faire en étant en vacances donc en m'immergeant totalement dans l'histoire de Vera Candida et des femmes qui l'ont entourée sans avoir la tête prise par les problèmes du boulot n'a fait que redoubler le plaisir que j'ai pris à découvrir ce livre qui avait " fait le buzz" (j'avais envie de placer cette expression !) en septembre dernier.

C'est l'histoire d'une lignée de femmes, la grand-mère, la mère, la fille, toutes vouées à enfanter sans révéler le nom du père, comment s'arracher à cette destinée ?

L'écriture est fluide, Ovaldé use à sa guise de la mise en page du dialogue et donc tout se mêle mais ça ne gêne en rien la lecture et donne d'ailleurs un rythme bien particulier à chaque chapitre. J'ai dévoré ce livre, car j'aime ces destins de femmes sur plusieurs générations, ce qui me rappelle un peu Le Coeur cousu. Je ne vais pas écrire des pages sur ce roman, simplement vous citer un passage que j'ai beaucoup aimé qui se situe quand Vera Candida a décidé de s'installer avec Itxaga, cet homme si épris d'elle :

"Itxaga lui avait appris comment le plaisir pouvait être dans chacun des gestes de la vie, il achetait des fleurs coupées et lui fit connaître d'autres boissons que la bière, il lui dit qu'elle ne pouvait manger que le jaune des oeufs et lui offrit des pinceaux le jour où elle raconta qu'elle aimait bien dessiner, enfant. Ils dormaient parfois dans le salon quand leur chambre les fatiguait, ou passaient la nuit à l'hôtel à Lahomeria juste pour changer. Ils emmenaient Monica Rose par le train du littoral dans d'autres ports et sur d'autres plages si tout à coup l'envie leur en prenait ; ils avaient maintenant l'âge où l'on a accès au placard à confitures et ils en profitaient."

Comments

[Kikine]

Une très belle rencontre avec ces différentes femmes... J'avais vraiment adoré ma lecture

[pimprenelle]

Je l'avais noté l'an dernier mais finalement, je ne l'ai toujours pas lu... Pour maintenant, ça attendra une éventuelle sortie en poche!

[dan]

Un vrai coup de coeur pour moi aussi, j'ai a-do-ré! Je me souviens bien du passage que tu cites, ce roman m'a marquée!
Bises...

[Melmelie]

Je n'ai jamais réussi à le finir, je l'ai rendu avant... ça ne m'avait pas déplu, mais j'ai fini par m'ennuyer trop...