LES MISERABLES, VICTOR HUGO
J'ai pris un plaisir infini à étudier Les Misérables (1862) avec mes classes de 4°. Cette édition, classiques abrégés, est très bien faite et le roman, allégé intelligemment, permet aux élèves de fréquenter le texte original. Certes ils sont confrontés à leur manque de vocabulaire et je vous mentirais en disant que tout a été simple, mais mon objectif était peu ambitieux : que les élèves aient un bagage culturel comprenant les noms des personnages de Victor Hugo. Chacun d'eux, à présent, sait qui est Jean Valjean, Cosette, les Thénardier, Gavroche, Javert, Fantine, Marius. En prime, ils connaissent également le tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple, de 1830 que nous avons étudié dans le cadre de l'Histoire des Arts. Nous avons beaucoup ri en feuilletant une parodie des Misérables qu'un élève de 6° m'a amené : elle est issue du magazine Picsou, un vrai bijou ! Je vous laisse avec les derniers mots du roman, 4 vers bouleversants :
" Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange.
Il vivait. Il mourut quand il n'eut plus son ange ;
La chose simplement d'elle-même arriva,
Comme la nuit se fait lorsque le jour s'en va." (Victor HUGO).