LA VERITE SUR L'AFFAIRE HARRY QUEBERT, Joël Dicker
Ce roman a été maintes fois chroniqué sur la blogosphère alors je ne vais pas m'attarder sur le sujet. C'est mon chéri qui avait entendu une très bonne critique sur France Culture et qui l'avait immédiatement commandé. Depuis octobre, il me dit de le lire, c'est chose faite.
Cette histoire de disparition est extrêmement bien menée : "À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois. Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?"
La construction narrative choisie par l'auteur y est pour beaucoup dans le succès de ce livre. On n'a qu'une envie : connaître le fin mot de l'histoire, un vrai page-turner comme on les aime.Les personnages sont très intéressants comme celui de Caleb Luther ou bien de Tamarra Quinn, que j'ai bien aimés, chacun étant un peu fou à sa manière... En ce qui concerne l'intrigue à proprement parler, il faut tout de même avouer que vers la fin je me suis dit : "il pousse le bouchon un p'tit peu trop loin Maurice !!!" mais ce n'est pas si grave car on prend vraiment plaisir à lire ce roman et on pardonne à l'auteur quelques facilités dans l'écriture et la fin à la Scoubidou !! J'aimerais bien savoir où ce jeune auteur suisse de 27 ans a puisé son inspiration (Psychose ? Scoubidou ?! Stephen King ? ...)...et j'attends de voir s'il parviendra à écrire un autre roman qui fera autant le "buzz" que celui-ci ou bien sera-t-il victime du syndrome de la page blanche comme son héros ? ... Bref une lecture enthousiasmante, même si ce roman n'est pas à ranger du côté des chefs d'oeuvre, c'est certain.