LE CRIME DE L'HOTEL SAINT FLORENTIN, Jean-François PAROT
Chaque été, j'ai pour habitude depuis 4 ans de retrouver Nicolas Le Floch, commissaire de police au Chatelêt, au XVIII° siècle.
Pour cette nouvelle aventure, Nicolas reprend du service après avoir été écarté quelque temps de la police, suite à la mort de Louis XV et la nouvelle nomination de Sartine, ancien lieutenant général de police et "mentor" de Nicolas. Désormais sous les ordres d'un certain Le Noir, Nicolas doit enquêter sur un crime commis à l'hôtel de M. de Saint-Florentin, ministre du nouveau roi. Sa quête va le conduire à Paris, hors les murs, chez des éleveurs de bestiaux, et à Versailles, où il assurera sa position auprès de Louis XVI. Fiacre fantôme, meurtres en série, étonnante arme du crime ponctuent cette aventure où se mêlent l'argent, la débauche, l'espionnage et toutes les folies d'une jeune cour ou perdurent rivalités et affrontements anciens."
Une fois de plus, j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les personnages de J.F.Parot. Les intrigues sont toujours bien ficelées et les personnages, qui s'étoffent toujours un peu plus, sont attachants : que ce soit le héros ou bien le personnage du bourreau par exemple ou bien Noblecourt. Ce que j'aime tout particulièrement c'est évidemment la langue utilisée par l'auteur. On sent derrière chaque phrase, chaque expression, à la fois un attachement vrai à la langue française et une précision historique de son usage. Ce qui me fait penser à un court article paru dans Télérama cette semaine et qui m'a mise hors-de-moi : Umberto Eco réécrit Le Nom de la Rose pour le rendre plus accessible aux lecteurs du XXI°siècle !!! Exit les citations latines, le lexique propre à l'époque... Ce nivellement par le bas me révolte, d'autant plus quand il vient d'un tel auteur humaniste...fin de ma digression !
Je suis contente de savoir qu'il me reste encore d'autres titres de cette série à découvrir, je prends le temps de les savourer alors que je pourrais tous les lire à la suite !
Cette lecture me permet d'honorer ma première participation au challenge "Vie de château" :